Opquast est une entreprise à mission dont le but est de rendre le web meilleur. Elle se structure autour de 3 activités : la publication de règles de qualité web, la formation et certification des personnes, et la fédération d’un écosystème qui tend vers cet objectif.
Nous avons rencontré Elie Sloïm, Président et Fondateur d’Opquast.
Bonjour Elie. Opquast ambitionne de rendre le web meilleur, est-ce que tu peux nous expliquer cela en quelques phrases ?
Bonjour Keley. Rendre le web meilleur va au-delà d’une ambition. C’est une mission, dans le sens où nous sommes devenus en 2021 une entreprise à mission au sens de la loi, et que cette raison d’être est désormais inscrite dans nos statuts. Concrètement, nous agissons pour permettre au plus grand nombre d’accéder aux services web, et ce, quel que soit leur profil : âge, langues, aptitudes physiques ou mentales, matériel utilisé, etc. Cela se traduit par la création de référentiels, l’accompagnement d’entreprises ou la formation de professionnels pour in fine améliorer les services web notamment en simplifiant et en facilitant leur utilisation. À plus grande échelle, nous fédérons, soutenons et développons un écosystème engagé dans l’amélioration du Web.
Quelle est la nature de la relation Opquast – Keley ?
Nous sommes partenaires depuis au moins 3 ans. Au départ, nous avons formé quelques consultants Keley qui sont ensuite devenus certifiés. Aujourd’hui, ce partenariat a pris une tout autre ampleur, avec des certifications toujours (environ 25 consultants), soutenues à tous les niveaux du management, mais aussi avec la participation conjointe à d’événements ou des missions pour des clients Keley. Je pense ici notamment à une conférence commune que nous avons donnée au Digital Benchmark de l’EBG à Amsterdam où j’ai pu présenter notre modèle VPTCS et les 240 règles que nous avons rédigées pour poursuivre notre objectif d’un web meilleur. Nous avons également pu accompagner ensemble un acteur de la pharma à améliorer la qualité de ses contenus grâce à nos apports croisés.
Et que t’apporte Keley dans la poursuite de la mission d’Opquast ?
Un de nos principaux enjeux est d’être identifié par les annonceurs et les équipes métiers. C’est donc très appréciable d’avancer avec Keley pour rencontrer ces publics. En tant qu’organisation, nous sommes reconnus auprès des fabricants de site, voire des équipes design et techniques. Mais à travers Keley, nous pouvons avoir accès aux métiers et les sensibiliser aux idées que nous portons.
D’un autre côté, Keley est un relais pour nous, dans le sens où vos équipes portent notre message d’assurance qualité et de prévention des risques au sein des structures que vous conseillez.
Depuis que tu as fondé Opquast, comment as-tu vu évoluer les métiers du web et la qualité des productions ?
J’ai créé Opquast en 2000. Depuis plus de 20 ans, j’ai donc vu énormément de choses évoluer. Le plus marquant est sans doute la spécialisation des métiers. Lorsque que j’ai démarré ce projet, nous n’avions souvent qu’un interlocuteur, le responsable de projet web. Aujourd’hui, on rencontre une personne voire une équipe pour chaque pan d’un projet web. De nombreux métiers se sont créés, engendrant ainsi de nouvelles problématiques d’assurance qualité. Globalement on a donc un fort besoin de transversalité si l’on veut aboutir à une véritable qualité du web. Il y a des spécialistes partout, mais peu d’organisations sont capables de centraliser ou de consolider. Et c’est là que nous intervenons en apportant notre multidisciplinarité.
J’ai aussi vu des problèmes de qualité disparaître, puis revenir. Des enjeux, comme les contenus, qui étaient fondamentaux en 2000 ont été complétement oubliés, puis sont revenus il y a 5 ans.
Pour finir, peux-tu nous révéler quelques-unes de tes bonnes pratiques préférées ?
Avec grand plaisir. D’ailleurs, je commencerais par récuser ce terme de bonnes pratiques, qui est selon moi un peu perçu comme des gentils conseils. Chez Opquast, nous préférons depuis quelques temps parler de règles d’assurance qualité. Car leur impacts sont documentés et si l’on en oublie une, ou qu’on ne l’applique pas, il y a aura forcément une expérience dégradée pour des catégories d'utilisateurs. Voici donc sans hiérarchie aucune, mes préférées :
- L’achat en ligne possible sans créer de compte
- La possibilité de copier-coller les mots de passe
- La disponibilité d’un produit indiquée avant la commande
- La date dans un format explicite, qui évite les confusions que l’on peut avoir avec le format anglo-saxon par exemple. Le 02/12 par exemple. Est-ce qu’on parle du 2 décembre de l’année en cours ? De février 2012 ? Du 12 février ?
On va garder ça en tête 😉
Merci beaucoup Elie, au plaisir de te recevoir à nouveau !